L'Appaloosa originel Traduit d'un article* d'Hannah Judson pour le International Colored Appaloosa Association Le cheval Arabe a toujours été reconnu comme un excellent cheval d'endurance. Seulement a-t-il été comparé à l'Appaloosa original de 1800 ? Il n'y a aucune documentation à ma connaissance, sur une course d'endurance entre ces deux races en 1800. Cependant , il existe une documentation sur un tel test d'endurance entre un poney Indien, Hidalgo, et le cheval Arabe d'Arabie. Hidalgo était un produit type des poneys Indiens élevé dans les Prairies et par la majorité des tribus du Plateau. Ces poneys étaient suffisamment croisés entre eux pour constituer, non une race mais des caractéristiques uniformes. Ce type de poneys était considéré comme inférieur à l'Appaloosa de l'époque par beaucoup des Indiens des Plaines et du Plateau ainsi que les colons. Des sources comme celles des vieux informateurs Pied-noir cités dans le livre de John C. Ewers "The horse Blackfoot Culture" [1] et le journal Lewis & Clark affirment et montrent avec évidence que les Appaloosas étaient plus agiles, réactifs, solides, infatiguables, rapides et possédaient plus de stamina et d'endurance. Un informateur de Ewers, Lazy Boy, affirme que le cheval le plus rapide qu'il ai jamais vu était un cheval des Nez Perce ayant battu aisément Piegan, le meilleur coursier (de l'époque). Or Hidalgo, d'un type considéré comme inférieur à celui de l'Appaloosa, battait les chevaux Arabes du Middle East facilement. Cette lettre à Mr. Harris daté du 18 février 1940 a été écrite durant la course avec les chevaux Arabes d'Arabie en 1890 par Franck J. (Buff) Hopkins, le propriétaire et cavalier de Hidalgo. Elle fut trouvée dans le livre "Horses and Heroes" [2] : "Cher Mr. Harris Voici comment ma venue en Arabie survint : durant l'Exposition Universelle à Paris, en France, j'ai été confronté à des cavaliers de toutes les nations du Monde - hommes choisis par leur gouvernement et envoyés ici. Naturellement j'ai rencontré d'excellents hommes de chevaux, dont un, Ras Rasmussen, qui contrôlait la totalité du transport de chameaux à Aden, en Arabie. Il sembla me porter quelque intérêt, me parlant des courses d'endurance annuelles organisées dans son pays et m'invita à venir le voir. Il parla notamment d'une course organisée chaque année depuis plus de 1000 ans à laquelle seuls des arabes participaient. Il était un homme de chevaux reconnu de cette région et avait ammené certains de ses chevaux à L'Exposition ; ils étaient les plus beaux que j'ai jamais vu, mais de petite taille. Une fois le concours passé, à la fin de L'Exposition Universelle de 1889, notre groupe était prêt pour le voyage de retour, quand un matin, Nathan Salisbury vint me chercher et je le trouvais en compagnie de Ras R(asmussen). J'eu la surprise de ma vie lorsque je l'entendis m'annoncer que je partais en Arabie. Les fonds pour le voyage furent réunis par le Congrès des "Rough Riders of the World". Je voyagais avec trois de mes poneys - l'un appellé Hidalgo et deux de ses demi-frères ; tous trois tachetés de beige et de blanc (pinto). Hidalgo avait huit ans alors et je l'avais entraîné pour de longues chevauchéees. Il était aussi beau qu'il était possible. Je l'avais déjà monté lors de rudes randonnées et savais de quoi il était capable si on le soutenait. La longue chevauchée partit d'Aden (nous étions en 1890) : nous chevauchâmes le long du Golf de Syrie, puis vers l'intérieur des terres, longeant la frontière entre les deux pays. La plus grande partie de cette région était calcaire, n'offrant d'autres plantes que celle appelée "vatches", une mauvaise herbe qui, à ma grande surprise, se révéla extrêment nourrissante pour les chevaux une fois séchée - certains cavaliers la donnaient verte. Le seul grain disponible était de l'orge. Plus d'une centaine de chevaux débutèrent la course. Beaucoup furent exclus du parcours dès la première semaine. Mon Hidalgo commença par dépasser les concurrents le quatorzième jour de la course et graduellement se rapprocha de la tête chaque jour. Il atteignit la borne d'arrivée 36 heures avant le second cavalier. Notre course a duré 68 jours sur une distance de 3000 miles ; Il y eu que peu de jours où nous fûmes épuisés. Certains parcours se firent dans le sable mou et fuyant, dans un air sec et très chaud, pratiquement sans eau. Mon cheval perdit pas mal de poids, bien qu'il finisse en bonne santé physique et morale.Je l'ai laissé dans ce pays de superbes chevaux, où se trouvait sa place. J'ai cependant continué d'avoir de ses nouvelles, jusqu'à sa mort - à l'âge de 28 ans. Ras R(asmussen) éleva de nombreux poulains issus d'Hidalgo et de ses juments Arabes. Beaucoup d'entre eux furent d'un blanc immacculé : étrange comment la robe originelle peut disparaître parfois." Buff Hopkins Ceci est l'histoire du poney Indien Hidalgo. Il battit les Arabes sur leur terrain d'origine, alors que leur éleveurs avaient sélectionné et gardé la crème de leur chevaux Arabes depuis près de 1300 ans. Ce poney Indien fût laissé en Arabie pour améliorer cette ancienne race. Si l'Appaloosa de 1800 était considéré comme supérieur au poney Indien et qu'Hidalgo le poney Indien battit la crème des chevaux Arabes, nous pouvons certainement affirmer que l'Appaloosa originel avait beaucoup d'endurance, autant que le cheval Arabe de l'époque, si ce n'est plus.Il est intéressant de noter qu'Hidalgo et l'Appaloosa originel n'avaient que très peu ou pas du tout de sang Arabe. Le poney Indien du Nord de l'Amérique est issu des chevaux espagnols importés d'Espagne. Deb Bennett dans son livre Conquerors [3] écrit que tous les chevaux étaient "Spanish Jennets" et la majorité d'entre eux venaient d'Andalousie en Espagne. Les chevaux Andalous avait les caractéristiques d'origine du cheval Barbe Africain (Ewers [4] et Denhardt [5]), mais n'ont pas reçu de sang arabe avant 1800. L'Appaloosa originel est le cheval que l'ICAA s'engage à préserver. Nous avons ce cheval encore dans la génétique de nos chevaux actuels et nous pouvons sauver le Vrai Appaloosa. Le sang de ces superbes chevaux coule dans nos Appaloosas, et ce sang mérite d'être concentré et préservé. Références : 1. John C. Ewers, The Horse In Blackfoot Indian Culture.GPO Smithsonian Institution Bureau of American 2. Frazier and Robert Hunt, Horses and Heroes New York: Charles Scribner's Sons, 1949. 3. Deb Bennett, Conquerors:The Roots Of New World Horsemanship Solvang: Amigo Publications, Inc., 1998. 4. John C. Ewers, The Horse In Blackfoot Indian Culture, 33 .5. Denhardt, Robert. The Horse Of The Americas University of Oklahoma Press, 1975, 20-22. * Certains mots n'ont pas été traduits faute d'équivalence ou de compréhension. Vous pouvez retrouvez le texte original grâce aux notes mentionnant la source de chaque texte. Je m'excuse auprès des auteurs pour toute mauvaise interprétation ou traduction malencontreuse de leur texte original. Vous pouvez m'écrire en cas de contestation.
L'histoire de l'Appaloosa (voir aussi les caractéristiques de l'Appaloosa) Traduit d'un article* du site Four Winds Ranch, Tate Topa Foundation Appaloosas L'histoire du cheval Appaloosa, comme celle des indiens, a été si souvent écrite, réécrite et déformée que les caractéristiques de la magnifique race Appaloosa se sont perdues dans les mots et les pages du passé. Telle l'histoire indienne, la manipulation et l'assimilation par l'homme a bien souvent détruit les qualités originelles des chevaux préservées par la nation Neempoo (appellée à tort Nez Percé par les Français de l'époque). Aussi loin que remonte l'histoire, il n'y a jamais eu d'exemple plus significatif de la force, de l'endurance, de la versabilité et la gentillesse du cheval que celui de l'Appaloosa. A la vue de ces magnifiques robes tachetées, Meriweather Lewis statue clairement dans son journal daté du 15 février 1806 : "Leurs chevaux (les Appaloosas des Nez Percé) semblent être une excellente race : ils sont nobles, élégamment dessinés, actifs et endurants ; bref, beaucoup d'entre eux ressemblent à nos beaux coursiers anglais et auraient fait excellente figure dans n'importe quel pays... comme nos meilleurs chevaux de Virginie, à qui il ressemblent aussi bien dans la rapidité et le fond que dans la forme..." Dans l'archive hebdomadaire du 31 juillet 1819, un article du Weekly Register Documentation mentionne : " Au-delà des Montagnes Rocheuses, un noble exemple d'élevage persiste encore. Le cheval de la rivière Colombia, réunissant le meilleur, est peut-être le plus bel animal de cette sorte connu. Il nous vient du vieux monde, mais au lieu de disparaître, il a prospéré sur les rives de la Columbia. Pureté du modèle, musculature abondante, docilité d'esprit, endurance à la fatigue, subvenir à ses besoins et chasser le cerf et le bison pour son maître sont quelques-unes de ses caractéristiques." L'Appaloosa est en effet un animal résistant et sa reproduction est à considérer car elle inclue les caractéristiques qui donnent à l'animal une force et une longévité supérieures. De toutes les caractéristiques les plus admirées, l'une est leurs merveilleuses robes colorées allant de la livrée léopard, au manteau de neige en passant par le moucheté des flocons. Cette particularité haute en couleur était prisée chez les Neemepoo et beaucoup d'autres peuplades de la rivière Columbia. Durant la fuite de la tribu Neemepoo conduite par leur chef Chief Joseph, l'Appaloosa prouva sa véritable noblesse. Avec seulement 200 chevaux, l'entière tribu, hommes, femmes, enfants, fuirent le territoire des Etats Unis en direction du Canada. A travers le terrain accidenté, les Neemepoo et leurs chevaux "Les Appaloosas" se montrèrent plus malins et plus habiles que les nombreux bataillons de la cavalerie américaine, dans une chasse qui dura quatre mois sur plus de 1200 miles. Elle s'arrêta à 40 miles de la frontière Canadienne, la mort de trop nombreux Neemepoo décidant Chief Joseph à arrêter le massacre. La perte de leurs terres, de leurs territoires de chasse et de leur culture engendra le déclin de l'Appaloosa. L'armée américaine craignant tellement ces superbes chevaux colorés, conduisit ceux-ci au bord d'une falaise et s'en servit comme cible pour l'entraînement de ses soldats quasiment jusqu'au dernier. Seuls quelques-uns de ces magnifiques animaux en réchappèrent et fûrent récupérés par des fermiers pour améliorer leur chevaux locaux, produire des chevaux de course ou des chevaux d'élevage. Cependant, alors que leurs superbes robes persistaient, la plupart ne présentaient plus l'élégance, la versatilité et l'endurance originelles ni la douceur de tempérament et l'agilité du cheval original des Neemepoo appelé Maumin (prononcez Ma-meen) par les Nez Perce. Aujourd'hui l'Appaloosa est la deuxième race au monde (par le nombre) après le Quarter Horse, est bien que son standard est évolué, il reste toujours excellent et polyvalent dans toutes les disciplines équestres, quelque soit le niveau.
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